Je ne sais pas dire non ! Comment apprendre à m'affirmer ?

SOMMAIRE

Oui, mais non

Comment faire concrètement ?

Voir la vidéo sur la chaîne YouTube Isabelle Cataldo Coaching

« Je ne sais pas dire non », « je fais toujours passer les autres avant moi ». Tu te reconnais ? Si c’est le cas, cet article est parfait pour toi ! Et tu sais quoi ? C’est un problème très fréquent de nos jours ! Si, si. Aujourd’hui, je t’explique en deux parties : pourquoi il est si difficile de dire non, et comment apprendre à le dire ! Nnnn. Nooo. Non ! Oui, voilà ! Non en trois lettres ! Parce que tu sais quoi (encore) ? Dire non s’apprend comme on apprend à marcher : c’est-à-dire pas à pas, avec des exercices tellement simples et fun qu’une fois que tu sauras manier le non, ils te manqueront.

Oui, mais non

Pourquoi est-ce si difficile de dire non ? Parce que ça marque un rejet. Je parie que quand on te refuse quelque chose tu le prends pour toi, dans tout ton être. Or, ce n’est pas toi qui es rejeté, c’est la situation. En gros, tu le prends personnellement. Et nul n’aime essuyer un refus. Comme nous n’aimons pas le rejet, par extension on a du mal à s’affirmer face aux autres. Et oui ! Si tu te sens mal, ou triste, ou remise en question, quand on te dit non, tu n’as pas envie de faire subir ce sentiment à une autre personne. L’être humain est empathique ! D’ailleurs quand tu souhaites articuler « non », ton cœur s’accélère, tu commences à avoir chaud et parfois même tu suffoques. C’est compliqué, je sais.

Il est tellement plus simple de dire oui et de se sentir aimé, tranquille et d’éviter les tensions. Juste un petit mot « oui » et tu retrouves ton souffle. Pourquoi t’embêter à dire Naaaann ? En réalité, si tu dis non, tu vas subir une tension temporaire au moment où tu le prononces, alors que si tu lâches un oui pour faire plaisir, tu vas en payer le prix plusieurs heures voire plusieurs jours après. J’ai tort ? (Tu vois, tu as réussi à dire non !)

Première chose à comprendre, donc : lorsque quelqu’un te dit non, il rejette la situation, pas toi ! La réciproque est vraie. Dire oui aux autres, c’est souvent te dire non à toi ! Autrement dit, lancer un non est une façon de te respecter. En même temps, on t’a tellement appris à être sage étant enfant, à dire merci, à faire la bise sans que tu le veuilles, parce que la politesse l’exigence, que tu ne sais plus poser tes limites. Non ! La politesse propose de t’exprimer de façon courtoise, elle ne te dicte pas tes envies et tes réponses.

Tout peut être dit tant que c’est respectueux. C’est le principe de la communication assertive. Si tu es parent, rappelle-toi aussi que si tu es incapable de t’affirmer, ton enfant va reproduire ce comportement. Une bonne raison pour changer, tu ne trouves pas ? (Là, tu peux répondre oui…)

Comment faire concrètement ?

Théorie des petits pas ! Entraîne-toi à prononcer des non sans enjeu. « Non, je ne veux pas le ticket de caisse », « tu vas bien ? non, je suis fatiguée aujourd’hui. » Quand on te propose à boire et que c’est encore difficile pour toi de refuser entièrement, refuse à moitié, juste pour t’entraîner : « Tu veux un café ? non je préfère un thé » La prochaine fois, tu seras capable de dire “non, je ne veux rien”. Lorsque tu prononceras ces non, identifie les sensations dans ton corps et les émotions qui te submergent. Même si tu ressens de la peur, tout au fond de toi, va commencer à apparaître un sentiment de fierté ou de tranquillité. Profite !

Arrête de te justifier ! On te pose une question, on ne te demande pas de raconter ta vie. Apprends à faire des réponses courtes. Les gens en face ne seront pas choqués. Et si tu tombes sur une commère qui creuse, tu as le droit de ne pas lui répondre. Au pire, lance-lui un rire, comme si tu prenais sa remarque pour une blague. Concrètement ça donne : “Tu viens manger avec nous ce midi ? Non, je ne peux pas”. Et c’est tout ! Si une personne insiste, lance-lui ton rire d’esquive. Entraine-toi chez toi. Non ! Nop ! Nan ! Chacun son style. Une fois que tu auras découvert le bonheur que procure la non justification, tu ne pourras plus t’en passer. Pour finir, un non, c’est simple à comprendre, il n’a pas à être justifié, zut, de crotte, de flute ! Non, c’est non !

Bon, là, tu vas moins aimer : en face, ça va peut-être tirer la tête. Et ça leur appartient ! Tu as le droit de dire non et eux ont le droit de ne pas être contents. Point ! Tu n’es pas responsable de leur frustration, de leur ressenti et de leurs attentes. Et si c’est difficile, fais-toi accompagner par des coachs super sympas, comme moi, qui vont vite te mettre en énergie positive que plus personne ne pourra t’enlever.

Retiens qu’un simple petit mot de trois lettres peut changer ta vie. Alors, oui, c’est un combat, comme tous les combats que la vie nous impose. Plus vite tu lui feras face, plus fort tu en sortiras. Dire non aux autres, c’est te dire oui à toi !

Belle aventure "négative", cher lectrice et cher lecteur !

Isabelle Cataldo,

coach professionnelle certifiée, spécialisée en parentalité, adolescence et scolarité. Vous pouvez me contacter pour un coaching privé : isabellecataldo@ic-coaching.fr