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Enfant insolent. Comment me faire respecter ? Méthode de coach parental

Dernière mise à jour : 18 avr.

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 SOMMAIRE



Voir la vidéo YouTube sur la chaîne Isabelle Cataldo Coaching


L’insolence chez un enfant est un facteur de stress pour toute la famille, et avant de pouvoir régler le problème en mettant en place de nouvelles actions, car, là est bien le sujet : changer le système, il est fondamental de ce questionner sur l’origine de ce comportement.


JE SUIS INSOLENT, TU ES INSOLENTE, IL EST INSOLENT


Je le répète dans chacun de mes articles, dans chacune de mes vidéos YouTube : un enfant est un apprenti adulte, il apprend par imitation. Ainsi, si un enfant est insolent, c’est qu’il a vu faire dans l’entourage proche.


D’ailleurs, l’insolence ne doit pas être confondue avec une simple opposition. Un enfant qui dit non peut le faire, ce qui compte est la façon de l’exprimer. Ainsi, l’insolence est une réponse agressive. Si nous demandons à notre louloute d’aller ranger ses chaussons et qu’elle répond : « Tu n’as qu’à le faire toi-même » ou « Non, je n’ai pas envie », là, nous sommes en présence de paroles insolentes.



La question à se poser est la suivante : « Qui agit de cette façon dans l’entourage proche » ? On a beau dire à un enfant « répond correctement, ne sois pas insolent », si l’enfant voit une certaine agressivité chez nous, il va la reproduire. Ce peut être un comportement que l’on adopte avec la caissière, le voisin ou autre. L’enfant doit alors comprendre que l’on peut avoir un caractère fort, et c’est une bonne chose, mais il est important de l’affirmer en respectant la personne en face.


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Autre origine possible de l’insolence : un enfant qui n’a pas assez de limites à la maison. Il a le droit de tout faire et cela provoque du stress. Car, oui, un enfant a besoin de limites, cela le sécurise. Il est angoissant d’avoir le champ des possibles devant soi et de pouvoir en disposer comme bon nous semble sans avoir acquis suffisamment de principes de responsabilité pour en disposer avec sagesse.


Enfin, un trop plein de limites peut aussi être source d’insolence. L’enfant se sentant acculé va exprimer sa colère par un manque de respect.


Une fois que vous avez analysé votre comportement ou celui du papa ou de papi ou mamie, le but n’est pas de se flageoler. Être parent est un métier difficile, nous ne sommes pas là pour nous culpabiliser. Le but est de passer à l’action. On doit changer notre propre comportement, même si nous ne sommes pas la personne à l’origine de l’agressivité. On change un système par un autre, et je vous propose d’utiliser la communication non violente.


COMMUNICATION NON VIOLENTE, AIDE-MOI


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Les quatre étapes de la communication non violente sont celles-ci : j’exprime un fait, j’exprime un sentiment, j’exprime un besoin, je fais ma demande.


Prenons l’exemple suivant : demander à son enfant de ranger ses jouets.


1.      J’exprime un fait : « Quand je te demande d’aller ranger tes jouets et que tu me réponds que c’est à moi de le faire… »

Ici, nous exprimons bien un fait qui a été visible, audible et non une opinion comme « tu es méchant, tu me réponds mal, alors que je te demande gentiment. »

 

2.      J’exprime un sentiment. Comment vous sentez-vous face à cette situation ? En Colère, stressé, triste ? etc. « Quand je te demande d’aller ranger tes jouets et que tu me réponds que c’est à moi de le faire, JE ME SENS EN COLÈRE. »

 

3.      J’exprime un besoin. De quoi avez-vous besoin à cet instant ? « Quand je te demande d’aller ranger tes jouets et que tu me réponds que c’est à moi de le faire, je me sens en colère J’AI BESOIN QUE LA MAISON SOIT EN ORDRE, QU’ON SE PARLE CALMEMENT… »

 

4.      La demande : que voulez-vous ? « Quand je te demande d’aller ranger tes jouets et que tu me réponds que c’est à moi de le faire, je me sens en colère, j’ai besoin que tu m’aides à ranger la maison, qu’on se parle calmement, VEUX-TU BIEN QUE L’ON SE PARLE CALMEMENT ? »

 

La première fois que vous adopterez la communication non violente pour vous adresser à votre fille ou votre fils, cela vous paraîtra bizarre, non naturel. Tenez bon ! Surtout que pendant une situation de crise, vous aurez peut-être envie de craquer, tout casser, d’exploser. Imaginez que vous avez un bouton pause dans votre cerveau et réfléchissez. On agit beaucoup trop souvent par automatisme. La première fois, également, vous risquez de bégayer, de bloquer, et même votre enfant va être interpelé. Au moins, il notera vos efforts pour procéder différemment. Là, vous gagnerez sur les deux tableaux : au lieu de dire « file dans ta chambre, tu me parles mal », vous devenez plus respectueux et votre enfant sera témoin de ce nouveau comportement qu’il pourra, à force de pratique, reproduire.

 

LE RETRAIT DE PRIVILÈGES



En parentalité positive, on considère que l’enfant est responsable, comme dans Spiderman « Tout grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». Ainsi, dans le cas des jouets, l’enfant a le pouvoir de jouer avec et sa responsabilité d’en prendre soin. S’il n’est pas digne de ses jouets, on retire le pouvoir, le privilège, les jouets, donc. On les range dans une caisse et on ne les rend que lorsque l’enfant a compris qu’il avait aussi des devoirs.


Nous sommes loin de la punition qui consisterait à priver d’écrans, de desserts (à ne surtout pas faire), ou à mettre au coin (à ne surtout surtout pas faire). Ici, il y a bien une connexion entre la situation problème et le retrait du privilège.


JE RESTE EN CONTACT AVEC MON ENFANT


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Un enfant insolent est un enfant en stress dont le taux de cortisol est élevé. Une personne en stress a (entre autres) deux possibilités d’agir : soit elle attaque soit elle fuit. Dans le cas d’un enfant insolent, nous sommes dans l’attaque. En comprenant ce mécanisme, vous serez naturellement plus empathique.


En tant que parent, nous ne pouvons pas nous permettre de réagir de la même façon, car notre loulou à besoin d’endorphine, d’ocytocine, les hormones du bien-être, et c’est à nous de lui en procurer. Ainsi, en même temps que l’on pratique la communication non violente, on provoque un contact avec lui : on lui touche le bras, on lui caresse le nez. Le mieux serait de dire : « Je vois que tu n’es pas bien, ça te dit qu’on se fasse un câlin ? » La première fois, votre enfant risque de faire preuve de rejet, et pour vous aussi cela peut être compliqué, car vous êtes agacé.


Une fois la situation devenue calme, on peut questionner : « Qu’est-ce qui fait que tu n’a pas envie de les ranger ? » Si l’enfant répond que le rangement est une perte de temps, on peut lui faire remarquer que pour nous aussi et que nous n’avons pas mérité de corvées supplémentaires : « Moi aussi je perds du temps, je trouve cela injuste. On peut expliquer sans argumenter : “Quand la maison est rangée, je me sens mieux dans ma tête”. Si nous ne faisons pas part de nos états d’âme, nos chérubins ne peuvent pas en avoir connaissance.



Voilà, chers parents, je vous souhaite une bonne aventure parentale !


Isabelle Cataldo,

coach professionnelle certifiée, spécialisée en parentalité, adolescence et scolarité. Vous pouvez me contacter pour un coaching privé: isabellecataldo@ic-coaching.fr


 




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