top of page

Mon enfant ado me rejette. Comment communiquer pour renouer ? Astuces de coach parental

Dernière mise à jour : 18 avr.

confiance en soi, coach scolaire paris, adolescent, adolescente, coach scolaire, coaching scolaire, paris, annecy, aix-les-bains, chambéry, france, coach parental, coaching parental, aider mon enfant, confiance en soi, lyon, marseille, lille, toulouse, nantes, grenoble, genève, suisse, coach scolaire lyon, coach scolaire chambéry, coach scolaire annecy, coach scolaire aix-les-bains, coach scolaire savoie, coach scolaire nantes, coach scolaire toulouse, coach parental, coaching parentalMon adolescent ne communique plus avec moi, mon adolescent me rejette, comment communiquer, communication non-violente, adolescent, mal-être, décrochage scolaire, insolence, respect, coach professionnel, certifié, parental, scolaire, annecy, chambery, aix-les-bains, coaching en visio, dans toute la france, mon enfant me rejette, communiquer avec mon enfant, communication, famille

 

SOMMAIRE



Voir la vidéo YouTube sur Isabelle CATALDO Coaching


« Mon ado me rejette, ne communique plus avec moi ! » Quelle situation angoissante pour nous, parent ! La détérioration du lien avec notre enfant est douloureuse, alors je vous donne 4 façons d’agir qui permettent de renouer durablement, car bien que vous pensiez que tout est perdu, ce n’est pas le cas. Ce n’est jamais le cas !


Arrêter tout jugement


En tant que parent, il est facile d’émettre un jugement sur notre enfant : « tu es trop timide, tu es impulsive », ou même de façon positive, « tu es courageux ». On pense qu’en définissant notre enfant, on l’aide à se connaître ou à prendre conscience de ses failles. C’est tout l’inverse. Les jugements, soit le fait de leur coller une étiquette, sont à proscrire dès le plus jeune âge. À l’adolescence, c’est encore plus vrai. Pourquoi ? Le cerveau d’un ado se complexifie. Il apprend la pensée hypothético-déductive, il raisonne et prend conscience que les paroles ont un impact. Elles peuvent faire le bien, le mal, et nous définissent aussi. Si l’ado se sent juger, il va préférer se taire. C’est comme s’il avait un superpouvoir dont il ne maitrisait pas les tenants et les aboutissants et qu’il choisissait de l’utiliser avec prudence. C’est à nous de le laisser s’exprimer sans le juger.


confiance en soi, coach scolaire paris, adolescent, adolescente, coach scolaire, coaching scolaire, paris, annecy, aix-les-bains, chambéry, france, coach parental, coaching parental, aider mon enfant, confiance en soi, lyon, marseille, lille, toulouse, nantes, grenoble, genève, suisse, coach scolaire lyon, coach scolaire chambéry, coach scolaire annecy, coach scolaire aix-les-bains, coach scolaire savoie, coach scolaire nantes, coach scolaire toulouse, coach parental, coaching parental

Ainsi, on ne fait jamais entrer un adolescent dans une boîte de laquelle il ne pourra pas ressortir : « ça c’est ma grande timide, tu es ma battante, tu es mon têtu… » De cette façon, on ne montre pas de possibilités d’évolution. Tu es dans une case et tu y restes. Si on véhicule cette idée, pourquoi notre ado se mettrait à communiquer avec nous ? Autant rester dans ce qu’il sait faire : rester mutique.


Surtout, je le répète dans tous mes posts, il n’y a pas plus puissant qu’un parent qui travaille sur lui, car un enfant apprend par imitation. Si vous arrêtez de le juger, il arrêtera de vous coller l’étiquette de parent envahissant, démodé, autoritaire ou laxiste.


Pratiquer l'écoute active


Nos enfants n’ont pas besoin de nos conseils. Ils ont besoin d’être entendus et pour cela, il est puissant de poser des questions ouvertes : « Tu penses quoi de cette situation ? Qu’est-ce qui te fait penser cela ? Comment tu te sens ? Qu’est-ce que tu aimerais changer ? » Aucune de ces questions, comme vous le constater, ne peut entrainer uniquement la réponse oui ou non. Elles invitent à l’échange.



De plus, l’adolescent ne sait pas qui il est, il est en train de se construire et ne veut surtout pas que vous puissiez le définir. Les leçons de morale sont mal vécues, d’autant plus que dans leur cerveau le siège des émotions est prédominant, car non encore achevé. Ainsi, une ado qui a ses règles ou un jeune qui vit un chagrin d’amour peut le percevoir comme la fin du monde. Il faut alors proscrire les « oh chochotte, tu n’as que ça comme problème dans ta vie, tu en verras d’autres… » Dans ces situations, il faut faire preuve d’empathie : « Ah, je comprends, ça te blesse, tu as mal ». Qu’est-ce que cela nous coûte ? N’a-t-on pas envie, nous, de recevoir du soutien de nos proches ? En remettant de la compassion, vous allez faire tomber le niveau de stress de votre enfant, parce qu’un jeune qui ne communique pas est un jeune en mal-être.


Je m’intéresse à ses centres d’intérêt


Il n’y a pas de centres d’intérêt moins bien que les autres. Tik Tok est-il pire que le Club Dorothée ou les bêtisiers de Noël à la période des fêtes dans les années 90 ? Avez-vous vous-même un compte Tik Tok ? Si non, il est temps d’aller vous en créer un pour permettre un échange constructif avec votre ado. Un adolescent sera beaucoup plus ouvert à vos critiques si vous savez de quoi vous parlez. Il est important que vous demandiez à votre ado ce qu’il ou elle aime regarder sur les réseaux, le ou la questionner sur la raison de cet intérêt : « Qu’est-ce que tu aimes dans ces vidéos ? » Sans jamais émettre de jugement.



Ainsi, il n’y a pas de centres d’intérêt supérieurs à d’autres. Pendant mes 21 années en tant que professeure, j’ai vu de nombreux élèves qui, élevés avec le goût de la lecture, étaient complètement hermétiques à leur entourage, passant les récréations seuls dans leur coin, incapable de créer des liens.


L’important est de savoir ce que l’on fait de nos passions. Mon fils dernièrement vient de reproduire le centre commercial Leclerc à côté de chez nous, sur le jeu vidéo Mine Craft. Personnellement, j’en serais incapable et je suis persuadée qu’il a gagné en observation et en rigueur.


Enfin, le jour où vous arriverez à partager des réels Instragram ou des Tik Tok avec votre ado en échangeant de la façon suivante : « ah, ça, ce n’est pas mon genre d’humour », « OK, cette astuce maquillage est top », « je n’aime pas sa façon de parler », vous recréerez du lien, une connexion, et c’est bien ce que l’on cherche à faire.


L’optimiste, toujours, plus que tout, en permanence !

confiance en soi, coach scolaire paris, adolescent, adolescente, coach scolaire, coaching scolaire, paris, annecy, aix-les-bains, chambéry, france, coach parental, coaching parental, aider mon enfant, confiance en soi, lyon, marseille, lille, toulouse, nantes, grenoble, genève, suisse, coach scolaire lyon, coach scolaire chambéry, coach scolaire annecy, coach scolaire aix-les-bains, coach scolaire savoie, coach scolaire nantes, coach scolaire toulouse, coach parental, coaching parental

Combien d’adultes entend-on dire : « La génération actuelle ne vaut rien, c’était mieux avant » ? Rien que de l’écrire, j’ai les poils qui se hérissent. Ma grand-mère disait déjà de moi que ma génération était foutue et je suis née en 1980. « Pardon, mamie, mais tu viens d’une génération où un mec a fait construire des chambres à gaz et tué 6 millions de personnes ». En quoi sa génération est mieux que la mienne ? En quoi ma génération est mieux que celle de mes enfants ? Aristote, IVe siècle avant Jésus-Christ, disait déjà que les jeunes qui lui succédaient n’avaient aucun respect ni rigueur.


Le discours du « c’était mieux avant » vous fera passer pour un vieux démodé auprès de vos enfants. Et puis, qu’ont fait nos enfants pour mériter de grandir dans un monde sans optimisme ? Déjà qu’on les serine sur le fait que la Terre va mal et que le monde est perdu. Pourquoi s’amélioreraient-ils si tout est déjà fichu ?


J’ai suivi en coaching une maman qui n’arrivait même pas à citer une qualité chez son fils. Quand vous critiquez votre enfant, il va continuer de vous aimer, en revanche il arrêtera de s’aimer lui. Soyez optimisme, pratiquez la pensée positive !

 

En tant que parent, nous sommes responsables de l’éducation de nos enfants, c’est un devoir. Nous sommes l’adulte, nous avons les ressources pour les aider ou pour nous faire aider, c’est à nous de tendre la main pour renouer.

 

Bonne aventure parentale, chers parents !



Isabelle Cataldo,

coach professionnelle certifiée, spécialisée en parentalité, adolescence et scolarité. Vous pouvez me contacter pour un coaching privé: isabellecataldo@ic-coaching.fr


 

 

 

 
 
 

Comments


bottom of page