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Mon enfant ment. Pourquoi et comment l'aider à dire la vérité?

  • isabellecataldocoach
  • 5 juin
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 juin


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SOMMAIRE



« C’est pas moi qui ai étalé de la crème sur le miroir », dit-il avec les mains pleines de ta lotion hydratante après-soleil. Oh, mais quel petit menteur ! Je t’arrête là ! Ton enfant a menti, il a dit un mensonge, mais cela ne fait pas de lui un menteur. Il y a une grande différence entre le fait qui vient de se passer et son identité. Toutefois, ces scènes sont déstabilisantes et stressantes pour toi. Ben, oui, mentir, ce n’est pas foufou. Tu penses à tous les mensonges que tu as dû encaisser dans ta vie et ceux que tu as prononcés : dans un sens comme dans l’autre, c’est toujours douloureux. Aujourd’hui, donc, on aborde le sujet : « Mon enfant ment, que faire ? » Je vais t’expliquer pourquoi un enfant ment, puis te donner une feuille de route en cas de situation flagrante de mensonge et enfin t’expliquer comment agir au quotidien pour favoriser la vérité.

 

 

La théorie de l’esprit

 

Vers 3-4 ans, l’enfant expérimente et intègre ce que l’on appelle la théorie de l’esprit. C’est le moment où il comprend que les autres ne peuvent pas connaître ses pensées et que, réciproquement, il ignore ce qui se passe dans la tête de ses proches. Il réalise aussi que toutes les pensées ne sont pas forcément vraies. Il va alors tenter de se mettre à la place de l’autre pour savoir ce qu’il pense, ce qui peut amener à une forme de manipulation afin d’obtenir un avantage ou éviter une punition. En résumé : il ment. Ce comportement, loin de faire de votre loulou ou votre louloute un/une mythomane en herbe, prouve le bon développement de son cerveau et de son intelligence. Le mensonge fait donc partie du développement normal de l’enfant.




 

Voici les 5 raisons les plus fréquentes qui poussent au mensonge.


1ère raison : l’enfant craint les conséquences d’un acte qu’il a commis et préfère mentir pour éviter une punition. On est bien dans un schéma d’interprétation. Il anticipe à tort ou à raison.


2e raison : la peur de décevoir, qui peut être assimilée à la peur de l’abandon. Inconsciemment l’enfant se dit : « Si je ne corresponds pas à l’image que papa et maman ont de moi, ils vont cesser de m’aimer ». Pour se conformer, donc, à cette image vraie ou fantasmer, il va créer une autre réalité.


3e raison : il ne veut pas te blesser et va répondre pour te faire plaisir. C’est une autre façon de ne pas décevoir, et l’enfant s’oublie au profit de l’autre.


4e raison : il ment pour tester les limites. Eh, oui, comment peut-il intégrer ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas s’il n’en fait pas l’expérience ? Après un mensonge, il peut logiquement se dire : « OK, ça, ça ne se fait pas ». Enfin,


5e raison : il peut mentir pour embellir la réalité quand celle-ci n’est pas valorisante. Un enfant peut alors dire à ses amis qu’il est parti en vacances à la mer, alors qu’il n’a pas quitté le domicile familial pendant tout l’été.

 

Attention ! À partir de 6-7 ans, les enfants ont assimilé la différence entre la vérité et le mensonge. Si les mensonges persistent, il faut faire preuve de vigilance.

 

Pris en flagrant délit de mensonge !

 

Concrètement, quand tu l’as pris la main dans le sac et qu’il nit, comment dois-tu agir ?

 

1) Tout d’abord : garde ton calme. Si tu t’énerves, tu risques de confirmer qu’il a bien fait de mentir et son besoin de se protéger va renforcer sa conviction qu’il doit persister dans ce sens, sur le moment et de façon générale. Je sais, ces situations sont stressantes, mais garde le cap et respire.



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2) Une fois que tu es calme, pose-toi cette question : « Qu’est-ce qu’il cherche à protéger en mentant ? » Si ton enfant ment, c’est qu’il est persuadé que c’est le meilleur choix possible pour lui à cet instant précis. Cherche-t-il à protéger son image ? À protéger ses avantages (pouvoir jouer à la tablette, obtenir un bonbon) ? À protéger une autre personne ? etc. En prenant ce recul, tu seras moins dans l’agacement et plus dans la compassion.

 

3) Communique de façon bienveillante en te concentrant sur les faits. Par exemple : « Quand tu me dis que tu n’as pas jeté ce jouet sur ton frère, alors qu’il pleure et qu’il a une bosse sur la tête, je ne comprends pas, j’ai besoin de connaître la vérité, veux-tu bien qu’on en parle calmement ? » Avec un discours apaisé, le mensonge perdra de son utilité. Profites-en pour garder le contact physique avec ton enfant en lui caressant par exemple le bras. Avec un tel comportement, tu crées un climat de confiance.

 

4) Apprends à ton enfant à réparer plutôt que de le punir. Si tu le punis, tu vas juste renforcer son idée que la prochaine fois il devra mentir encore mieux pour ne pas être pris. S’il a cassé un vase dans la maison et qu’il a soutenu que ce n’était pas lui, tu peux lui demander : « Comment peut-on faire pour rattraper la situation ? » Ici, tu l’auras compris, l’important n’est pas la casse, malheureusement, ça arrive, c’est le fait d’avoir dissimulé la vérité qui est problématique. Ton fils ou ta fille te répondra peut-être que vous pouvez le recoller ou qu’il peut t’en fabriquer un autre ou qu’il te fera un dessin pour que tu te sentes mieux. Accepte sa solution. En agissant ainsi, tu crées un environnement serein où le mensonge n’aura pas sa place.



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Place à la vérité au quotidien

 

Gérer les situations critiques est indispensable, cependant, faire cesser un enfant qui a pris l'habitude de mentir est une bataille du quotidien. C’est pourquoi tu dois toujours valoriser toutes les vérités, même quand elles font mal. Et ça commence dès le plus jeune âge.


Imaginons que ta fille te dise que tu es plus grosse que la maman de Maëlle. Je précise que beaucoup de personnes n’ont pas de problème avec le poids et que j’utilise le terme « grosse » parce qu’il est souvent mal vécu, mais c’est sans jugement. Mon exemple se veut juste plus impactant. Donc, imaginons que cette remarque te blesse, ta première réaction sera probablement de te vexer et de réprimander ta fille en lui faisant remarquer que ce n’est pas très gentil de dire ça. Mais si c’est vrai ? Si elle a juste exprimé une vérité ? Et si la maman de Maëlle est plus mince que toi, est-ce que ça ne signifie pour autant que tu es grosse ?


Le mieux alors est de faire remarquer à ta fille qu’en effet tu n’as pas le même corps que cette maman. Tu peux ensuite lui demander : « Qu’est-ce que ça t’apporte de me dire ça ? » Tu seras étonnée de la réponse, puisque ta fille n’avait sûrement pas l’intention de te blesser. J’en prends le pari. Une fois que tu as compris pourquoi ta fille a trouvé utile de t’informer de ce fait dont tu te serais bien passé, tu seras plus en mesure de répondre. Comme ça, tu n’incites pas au mensonge et par la même tu peux avoir une discussion sur le fait qu’on peut tout se dire tant qu’on y met la forme. Encore une fois, tu crées un cadre bienveillant, un espace de parole propice à la vérité.



 

 

Deuxième chose, sûrement la première de toute, parce que comme je le répète à tous les parents que je suis en coaching, les enfants apprennent par imitation : ainsi, au sujet du mensonge, sois exemplaire toi-même. Si tu mens, ton enfant mentira. Et même pour des petits mensonges sans conséquences. Évite au moins de les prononcer devant ton fils ou ta fille.


Par exemple, tu rends vite à une amie qui vient d’accoucher et tu trouves que son bébé n’est pas la 8e merveille du monde. Oui, désolée, je prends des exemples pas très sympas. Au lieu de dire, par bienveillance, à quel point ce nouveau-né est beau, tu peux éviter le mensonge sans être blessant.e. Par exemple : « Quelle bouille, ce bébé ! », « Regarde-moi ce petit être ! ». Ben, oui, parce que si vraiment ce bout de choux à la jaunisse et qu’il est encore tout déformé de l’accouchement, tu peux être certain. e que si ton fils a été témoin de la scène, lors du trajet retour chez vous, il va te demander si tu pensais vraiment que le bébé était beau. Autant éviter de lui expliquer que c’était pour faire plaisir.

 

Enfin, abuse des jeux qui permettent à ton enfant d’exprimer ses émotions ou encore des histoires inspirantes qui donnent des leçons de vie en toute subtilité, notamment sur l’importance de dire la vérité. Plus ton enfant saura exprimer ses sentiments, ses craintes, plus il sera à même de parler ouvertement, sans crainte d’être jugé et sans avoir à mentir.



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Pour conclure, retiens que le mensonge est souvent une alerte, un signe à prendre en compte pour entamer une discussion et non une faute grave à punir absolument.

 

Vraie aventure parentale, chers parents !


Isabelle Cataldo,

coach professionnelle certifiée, spécialisée en parentalité, adolescence et scolarité. Vous pouvez me contacter pour un coaching privé : isabellecataldo@ic-coaching.fr

 

 

 

 

 
 
 

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