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STOP CONFLIT ! Apprends la communication non violente !

  • isabellecataldocoach
  • 12 mai
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 mai


 

SOMMAIRE



Allez ! On parle de vécu ? de quotidien ? de toutes ces petites situations qui mettent nos nerfs à l’épreuve ? Tu sais, ces moments où tu rentres chez toi, crevé.e après une journée de boulot, et que gisent dans l’entrée les chaussures de ta fille ou la veste de ton fils. Tu n’as alors qu’une seule envie : hurler à la mort que c’est insupportable et qu’ils ne rangent jamais rien. Résultat ? C’est le conflit assuré instaurant une super tension au sein de ton foyer. Tension dont tu te passerais bien. Pour éviter la guerre tout en ne fuyant pas le conflit, aujourd’hui, je t’apprends à utiliser la communication non violente. Pourquoi ? Ben, parce que c’est non violent, pardi !



 

La communication non violente a été inventée par Marshall Rosenberg. C’est une façon de communiquer basée sur les ressentis et les sentiments. Elle met l’interlocuteur en confiance au lieu de le mettre en situation de conflit. Marshall Rosenberg parle de langage girafe qui s’opposerait au langage chacal que nous pratiquons par automatisme. Pour faire court, le chacal utilise le TU et met en accusation. On dit d’ailleurs que le TU TUE. La personne en face se braque et plus aucune idée ne peut être véhiculée. La communication non violente, elle, suit 4 étapes bien distinctes.

 

La première fois que tu t’exprimeras en pratiquant la communication non violente, cela te fera bizarre, autant pour toi que pour les personnes à qui tu t’adresses. En général, tu cherches tes mots, tu es imparfait et c’est ainsi que tu apprends. Je me souviens très bien de ma première fois : mes garçons se disputaient pour un camion. Ils ont cessé leur dispute plus par incompréhension et stupéfaction que par conviction. Aujourd’hui, je m’exprime quasiment toujours ainsi, et eux aussi.



 

Première étape : j’exprime un fait

 

Lorsque l’on exprime un fait, ce dernier ne peut être contesté, à l’inverse d’une interprétation. Alors, quelle est la différence entre les deux ? Le fait est visible à l’œil nu, il est mesurable. L’interprétation nous est propre et elle diffère d’une personne à une autre. Ainsi, si tu dis : « Tu es bordélique, tu laisses tout traîner, c’est le bazar », ceci est une interprétation, c’est ton jugement. La notion de bazar dépend du degré d’organisation de chaque personne. En revanche, constater : « Ta veste traîne sur le sol de l’entrée » est incontestable. La personne en face ne se sent pas jugée et n’a pas la possibilité de nier.



Ce mode de communication est applicable avec n’importe quel individu. Si tu trouves que ton compagnon s’éloigne de toi et que tu lui formules de cette façon, le dialogue est flou et sujet à conflit. Si tu lui dis : « Avant tu m’écrivais 10 messages par jour et maintenant tu n’en écris qu’un », là, on part d’une situation concrète et donc saine. Ton interlocuteur sera plus à l’écoute, parce qu’il ne se sentira pas jugé et que tu énonces une vérité.

 

Deuxième étape : j’exprime un sentiment.

 

Suite au fait qui pose problème, il est important que tu signifies comment tu te sens. En rentrant du travail, en voyant les affaires de tes enfants éparpillées au sol, quelle émotion ressens-tu ? Es-tu triste ? agacé ? lassée ? frustrée ? C’est alors ton ressenti, personne ne peut le nier. Pester « tu es agaçant » est relatif. Ton enfant peut répondre qu’il n’a pas voulu l’être ou encore que ton seuil de tolérance est faible. Par contre, il ne peut pas avancer que tu n’es pas agacée. Ce sentiment t’appartient.


 

Troisième étape : j’exprime un besoin

 

Jusqu’ici tu as exprimé un fait et un sentiment. Soit ! Mais comment régler le problème ? Tu dois alors préciser de quoi tu as besoin, sans quoi les autres ne peuvent le deviner. Bien sûr que tu essaies de faire ranger ses affaires à ton enfant, mais pourquoi ? Pour certains, la raison sera la volonté d’apprendre à leur progéniture à être organisée, pour d’autres, c’est le besoin d’avoir un intérieur ordonné ou encore un besoin de justice : tu ne veux pas avoir à ranger quelque chose que tu n’as pas dérangé. Sois clair ! Tu as le droit de combler tes besoins et de te sentir zen.



 

Quatrième étape : j’énonce une demande

 

Évidemment, la personne à qui tu formules la demande peut la refuser. L’important est d’être dans le dialogue. Retiens toujours que l’être humain est naturellement empathique et encore plus les enfants envers leurs parents. Pour résumé, en reprenant l’exemple de départ et pour éviter tout conflit et trouver une solution sereinement, tu pourrais dire : « quand je vois ta veste traîner au sol, je me sens stressé. e, j’ai besoin que la maison soit ordonnée pour me sentir bien, veux-tu bien accrocher ta veste au porte-manteaux, maintenant (ou après ta partie de console) ? » Ta demande doit être précise ! « Veux-tu bien ranger tes affaires » est trop vague : où ? quand ?



Si la première fois ton enfant n’est pas coopératif, retiens que tu es en train de planter la graine de la communication non violente chez lui. Rappelle-toi que nos loulous agissent par imitation. À force de pratique, c’est un mode de communication qui va s’installer au sein de la famille. Tu montres l’exemple !


Voilà, cher parent, je te souhait une belle aventure communicative !


Isabelle Cataldo,

coach professionnelle certifiée, spécialisée en parentalité, adolescence et scolarité. Vous pouvez me contacter pour un coaching privé: isabellecataldo@ic-coaching.fr

 


 
 
 

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